Veille de Noël : Chante à haute voix, ô fille de Sion
Présence
Alors que je suis assis ici, les battements de mon cœur, le flux et le reflux de ma respiration, les mouvements de mon esprit sont tous des signes de la création continue de Dieu à mon égard. Je m’arrête un instant et prends conscience de cette présence de Dieu en moi.
Écriture sainte
Sophonie 3:14-18
Pousse des cris de joie, fille de Sion ! Éclate en ovations, Israël !
Réjouis-toi, de tout ton cœur bondis de joie, fille de Jérusalem !
Le Seigneur a levé les sentences qui pesaient sur toi, il a écarté tes ennemis.
Le roi d’Israël, le Seigneur, est en toi. Tu n’as plus à craindre le malheur.
Ce jour-là, on dira à Jérusalem : « Ne crains pas, Sion ! Ne laisse pas tes mains défaillir !
Le Seigneur ton Dieu est en toi,
c’est lui, le héros qui apporte le salut.
Il aura en toi sa joie et son allégresse,
il te renouvellera par son amour ; il exultera pour toi et se réjouira,
comme aux jours de fête. » J’ai écarté de toi le malheur, pour que tu ne subisses plus l’humiliation.
Réflexion
Alors que Jésus naît, les bergers veillent. Soudain, le ciel au-dessus d’eux a brillé dans une lumière flamboyante lorsqu’un ange du Seigneur leur apparut, et la gloire du Seigneur brillait autour d’eux. Avec le chant des multitudes célestes résonnant à leurs oreilles « Gloire à Dieu au plus haut des cieux », les bergers hébétés se dirigent vers l’endroit où repose le bébé. Ce sont ses premiers visiteurs.
Bergers rendant visite à un berger. Mille ans plus tôt, le Seigneur disait à David : « Tu seras le berger de mon peuple Israël ».
Aujourd’hui, dans le plus pauvre abri de la ville de David, repose celui dont Isaïe avait prédit qu’il « paîtrait son troupeau comme un berger ; il rassemblera les agneaux dans ses bras, les portera dans son sein et conduira doucement la mère brebis.»
Si Isaïe avait vécu jusqu’à ce jour, la vue de l’enfant dans les bras de sa mère aurait sûrement rappelé le dernier chapitre de son imposant livre : il prédit ici le confort et le calme de l’ère messianique « Comme un enfant que sa mère console, ainsi, je vous consolerai.» (Is 66, 13).
Prière
Dieu tout-puissant, ta Parole éternelle a pris chair sur notre terre lorsque la Vierge Marie a mis sa vie au service de ton dessein. Élevons nos esprits dans une espérance vigilante pour entendre la voix qui annonce sa gloire et ouvrons nos esprits pour recevoir l’Esprit qui nous prépare à sa venue. Nous le demandons par le Christ notre Seigneur
Amen
Gloire à toi, Père, source de toute vie,
à toi, Jésus, Verbe fait chair,
à toi Esprit Saint, Consolateur,
comme il était avant le début des temps,
il est aujourd’hui et sera éternellement.
Amen.