Le chef-d’œuvre de la création

Les découvertes scientifiques sur le cosmos nous parviennent rapidement et en grande quantité. Notre génération est submergée de découvertes sur l’histoire et la structure de la création qui étaient cachées à ceux qui nous ont nos précédés. Cette nouvelle connaissance nous aide à comprendre l’œuvre artistique de Dieu, à l’apprécier correctement et à entrer en amour avec son créateur. Dieu se révêle à travers la création, et nous avons beaucoup à apprendre de cela. Nous pouvons alors participer plus activement à la co-création et à la restauration du chef-d’œuvre divin.

Extrait de Sacred Space The Companion de The Irish Jesuits (p.67)

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Appartenir à Dieu

« C’est précisément à cause de son expérience de vie que saint Ignace de Loyola a discerné avec une grande clarté que chaque chrétien est impliqué dans un combat qui caractérise sa vie. C’est une lutte pour vaincre la tentation de se replier sur soi-même, afin que l’amour du Père puisse s’établir en nous. Lorsque nous faisons de la place au Seigneur qui nous sauve de notre autosuffisance, nous nous ouvrons à toute la création et à chaque créature. Nous devenons des canaux de la vie et de l’amour du Père. C’est seulement alors que nous réalisons ce qu’est réellement la vie : un don du Père qui nous aime profondément et désire que nous lui appartenions et que nous nous appartenions les uns aux autres.» Pape François

Extrait de l’avant-propos de First Belong To God de Austen Ivereigh

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La colère

La colère est une émotion instable et ardente ; elle peut éclater brutalement, dominer facilement notre pensée et s’emparer de nos esprits et de nos actions jusqu’au point où son expression devient dure, laide et préjudiciable. Le problème est que, mal dominée, nous sommes à la merci de nos émotions, au lieu d’utiliser cette colère pour servir la volonté de Dieu.

Si le but de la colère est de réparer un tort, nous devons alors veiller à l’utiliser de manière appropriée et à la focaliser sur le problème. Beaucoup de gens finissent par porter d’énormes quantités de colère inexprimée à cause de blessures réelles ou perçues, ou finissent par s’en prendre au premier venu ou à tout ce qui gêne (je vois rouge et je m’emporte si bien que tout ce qui est autour de moi génère ma colère).

Il est extrêmement difficile de prier en colère, tant la charge émotionnelle qui accompagne la colère est grande.

Extrait de Deeper Into The Mess: Praying Through Tough Times de Brendan McManus SJ et Jim Deeds (p.61)

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La valeur de l’intériorité

« Il y a un message particulièrement important qu’Ignace peut nous transmettre : la grande valeur de l’intériorité. J’entends par là tout ce qui a à voir avec la sphère du cœur, de l’intentionnalité profonde, des décisions prises de l’intérieur.>>

Cardinal Carlo Maria Martini SJ

…l’intériorité est l’antidote à tout ce qui est insidieusement destructeur dans notre société contemporaine. La sécularisation de la culture, le rythme effréné de la vie, les pressions concurrentielles, la séduction du consumérisme… toutes ces influences et bien d’autres façonnent notre façon de vivre. Même la qualité de nos relations les plus précieuses se trouve fréquemment mise à mal. Nous nous trouvons entraînés dans une vie superficielle, à la surface des choses, perdant contact avec notre moi le plus profond et le plus authentique.

Extrait de Sacred Space The Companion de The Irish Jesuits (p.14-15)

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Réflexion et Apprentissage

Le philosophe Socrate parlait de vivre de manière réfléchie. Cela lui a causé des ennuis. Il est plus facile de suivre le courant et de ne pas faire de vagues. Cependant, sans réflexion, nous ne grandissons pas. Ignace de Loyola propose la réflexion comme mode de vie pour diriger sa vie. Apprendre de l’expérience était essentiel pour lui, mais appliquer les leçons de cet apprentissage était encore plus important. Sans réflexion, il n’y a pas de chemin à suivre. Nous restons coincés dans une ornière. Nous sommes piégés dans une vision du monde rigide, tant sur le plan personnel que communautaire, qui inspire de mauvaises décisions qui ont un impact négatif sur nous-mêmes et sur notre monde. Tôt ou tard, nous restons coincés dans nos habitudes, incapables de nous adapter au changement. Ignace nous a donné des stratégies utiles pour une réflexion structurée couvrant tous les domaines de la vie. Pour Ignace, le slogan cartésien « Je pense, donc je suis » pourrait être mieux adapté en « J’apprends, donc je suis ».

Extrait de Reimagining Religion: A Jesuit Vision de Jim Maher SJ (p.12)

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Découvrir Dieu en Toutes Choses

En vous inspirant d’une spiritualité qui vous aide à rechercher Dieu en tout, vous verrez Dieu caché sous de nombreux déguisements. Votre recherche et votre découverte peuvent durer éternellement. La vie devient alors une aventure passionnante, porteuse de grande joie. La foi chrétienne prend vie et l’Église grandit. Après tout, nous sommes faits pour Dieu, donc en trouvant Dieu, nous expérimentons une joie profonde et riche qui ne s’efface pas. Et lorsque que nous révélons ou cachons Dieu les uns aux autres par la profondeur de notre appréciation de Dieu, chaque découverte de Dieu peut aider les autres à grandir.

Extrait de Finding God in All Things de Brian Grogan SJ (p.10)

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Ayez confiance en Dieu

Ignace a suivi l’Esprit, sans le laisser de côté ; ainsi, il fut doucement conduit vers l’inconnu ; et peu à peu s’ouvrait pour lui le chemin qu’il parcourait docilement en toute ignorance, son cœur concentré simplement sur le Christ.

L’un des fruits les plus frappants de cette démarche est la confiance. Les personnes qui croient en un Dieu actif et aimant n’ont rien à craindre. Ils désirent simplement remettre consciemment leur vie et la confier à Dieu, notamment parce qu’ils croient que ce grand Dieu sait quelle est la meilleure façon de marcher, bien mieux que l’humanité limitée.

Extrait de Living with Ignatius: On the Compass of Joy de Nikolaas Sintobin SJ (pp.28-29)

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La gloire de Notre Etre

Beaucoup ne réussissent pas à voir la gloire et la beauté de leur être intérieur. De nombreuses personnes se retrouvent prises dans le désordre et les imperfections rencontrées dans la vie et en elles-mêmes. Ce désordre et cette imperfection peuvent être faussement confondus avec un échec, de la laideur ou même une raison de haïr.

Lorsque nous sommes dans ce mode, nous échouons à réaliser à quel point nous sommes complexes, bien ordonnés et fluides en notre cœur. Nous avons été créés, et sommes également créés quotidiennement. Non seulement c’est ainsi, mais de plus Celui qui nous crée nous aime et veut dialoguer avec nous. Il est possible de confier nos sentiments de désordre et d’imperfection à notre Créateur et de comprendre que notre Créateur est avec nous, même et peut-être surtout dans ces moments-là.

Extrait de Deeper Into The Mess: Praying Through Tough Times de Brendan McManus SJ and Jim Deeds (p.15)

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Les mauvais moments ne prouvent pas que Dieu me punit.

À l’époque de Jésus, il existait une croyance répandue selon laquelle les malheurs que les gens éprouvaient étaient une punition à cause de leurs péchés. Plus une personne souffrait, plus son péché devait avoir été grand ! Jésus a réfuté cette notion simpliste. Au contraire, il a mis l’accent sur la repentance, ce qui signifie se tourner vers Dieu et vers le prochain. Comme toujours, Jésus nous dit de regarder non seulement vers ce qui nous entoure mais aussi vers notre intérieur ; il se préoccupe de ce qui se passe dans notre tête et dans notre cœur. Il veut que nous nous demandions comment Dieu nous ouvre à la compassion, nous pousse au repentir et nous conduit à la vie.

Extrait de Sacred Space: A Little Book of Encouragement édité par Vinita Hampton Wright (p. 136)

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Discerner, c’est comme naviguer à la voile

Le discernement, c’est comme naviguer à la voile sur une grande étendue d’eau lorsque le vent est fort. Le succès dépend du vent, du marin et du gouvernail.

La direction du vent est comme la voix du cœur. Il exprime ce qui les met en mouvement et les fait avancer.

Le marin est comme l’esprit. Il évalue la direction et la force du vent afin d’y répondre de manière optimale. Sans marin, le voilier ne maîtrise pas sa direction et risque d’être rapidement endommagé. Il doit constamment tenir compte de la direction du vent. Sans le vent, le marin ne peut rien faire.

Le gouvernail, enfin, est comme la volonté. Cela donne la capacité d’appliquer des décisions et des choix concrets. Le gouvernail vous permet de prendre le large et de naviguer de plus en plus loin, au lieu de rester au bord ou de flotter sans but.

Extrait deTrust Your Feelings: Learning how to make choices with Ignatius of Loyola par Nikolaas Sintobin SJ (p.58)

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