« Voici Jésus, le roi des Juifs. »

À trois heures de l’après-midi, il y eu les ténèbres et un grand tremblement de terre. C’était comme si les fondements mêmes de l’enfer tremblaient, mais la puissance de l’amour du Christ était invaincue et inextinguible. La joie de Pâques n’était pas encore venue, mais la victoire était en train de se remporter le Vendredi Saint. Notre salut réside pour nous dans la communion avec les souffrances du Christ, et c’est pourquoi nous méditons profondément aux paroles qu’ils nous a données aux heures de sa souffrance. Si nous détournons les yeux de la croix, nous sommes perdus. Si nous ne parvenons pas à contempler l’ampleur de l’offrande gratuite de sa vie, alors nous ne serons jamais attirés vers la croix avec lui, et nous continuerons notre vie sur des chemins de moindre importance. Toute notre foi est déterminée par les événements de ce jour-là. Tout le reste contribue à notre salut, mais la croix de Jésus en est le cœur. Le fait que Jésus est resté accroché jusqu’au bout et n’a pas choisi de descendre de la croix est la raison pour laquelle les chrétiens vivent la vie qu’ils mènent et vénèrent le symbole de la croix comme le rappel le plus puissant et le plus central de leur foi. C’est la raison pour laquelle des millions de chrétiens se rassemblent au pied de la croix le Vendredi Saint.

Extrait de Christ’s Seven Words from the Cross de John Mann (Introduction)

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La joie d’appartenir

Le chemin vers un avenir meilleur, l’avenir que Dieu désire pour nous, commence dans le cœur humain, dans notre désir d’appartenance. Dans ce désir se trouve la voie pour sortir de nos crises, de la nôtre et de celles de notre monde. Pour régénérer les liens qui nous lient, en nous réoxygénant pour reconnaître et recevoir le don qu’est notre vie et notre monde, nous avons besoin d’abord de connaître le Donateur et de le rencontrer intimement, lui qui est déjà là, qui nous attend. Il n’y a pas de meilleur manuel pour cela que les Exercices spirituels d’Ignace, et pas de meilleur guide spirituel à notre époque que François, le premier pape jésuite du monde.

Extrait de First Belong to God : On Retreat with Pope Francis de Austen Ivereigh (p.15)

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Lire l’instant…

Ce qui manquait, c’était « cette bienheureuse conscience fondée sur le fait que nous faisons partie les uns des autres, que nous sommes frères et sœurs les uns des autres », comme l’explique François dans Fratelli Tutti (32). Cela ne peut être compris qu’avec une vision spirituelle. Pour François, la clé de notre capacité à affronter ces crises et à grandir à travers elles réside dans une triple appartenance : à Dieu, à la création, et les uns aux autres. La perte de notre sentiment d’appartenance à une seule famille humaine étant inclue dans la création trouve son origine dans notre tendance à nous isoler de notre Créateur. Le résultat est que nous sommes particulièrement mal préparés à aborder la transition vers un avenir meilleur.

Extrait de First Belong to God : On Retreat with Pope Francis de Austen Ivereigh (p.14)

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Chaque chrétien est engagé dans une bataille qui définit sa vie

C’est une lutte que de surmonter la tentation de nous refermer sur nous-mêmes, afin que l’amour du Père puisse faire sa demeure en nous. Lorsque nous faisons de la place au Seigneur qui nous sauve de notre autosuffisance, nous nous ouvrons à toute la création et à toutes les créatures. Nous devenons des canaux de la vie et de l’amour du Père. Ce n’est qu’alors que nous réalisons ce qu’est vraiment la vie : un don du Père qui nous aime profondément et désire que nous lui appartenions et que nous nous appartenions les uns aux autres. Pape François

Extrait de l’avant-propos du pape François dans First Belong to God: On Retreat with Pope Francis (En retraite avec le pape François) par Austen Ivereigh (p.11)

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Tu es pour moi

Seigneur, tu veux que notre monde soit un endroit sûr et amical dans lequel nous puission nous épanouir jusqu’à la plénitude. Alors que nous nous faisons du mal à nous-mêmes et à notre monde fragile, tu œuvres toujours pour notre bien. Tu restaures et recrées ce que nous abimons : cela doit te tenir occupé! L’avenir révélera la plénitude de ton amour : il ne s’agira pas d’un tri entre le mauvais et le bon – il n’y a pas besoin d’un dieu pour faire cela – mais, contre toute attente, ce sera la victoire sur le mauvais. En définitive nous sommes infiniment aimés ». Quelle déclaration courageuse face à la violence, à la haine, aux guerres, aux meurtres et aux trahisons de toutes sortes – toutes les mauvaises choses de notre actualité quotidienne. Cela m’apprend à être patient avec moi-même, avec les autres et avec toutes les institutions, y compris l’Église.

Extrait de I am infinitely lovd: a Month of Meditations par Brian Grogan SJ (P.28)

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Rendre grâce

Si c’était le dernier soir de ma vie et que j’étais confronté à une mort atroce, est-ce que je penserais à rendre grâce ? Il est plus probable que je sois à bout de nerfs ! Si j’étais confronté à des milliers de personnes affamées et que je n’avais que cinq pains et deux poissons, prendrais-je le temps d’être reconnaissant ? Je serais probablement en train de paniquer ! Jésus a rendu grâce. Je n’en reviens pas. C’est le signe de sa confiance illimitée dans le Père. Si vous rendez grâce au Père dans une situation attrocement difficile, c’est clairement que vous lui faites immensément confiance. Tout ce que Jésus avait entre les mains était totalement insuffisant, mais la gratitude aimante de Jésus ouvre la voie à l’abondance, car sa gratitude permet à la générosité du Père de se manifester. Si vous rendez grâce alors que tout s’écroule autour de vous, cet acte de reconnaissance vous aide à maintenir les choses en place et à vous maintenir vous-même en place.

Extrait de The Mindful Our Father par Thomas J. Casey SJ (pp.101-102)

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Le langage des sentiments

Dans la prière de relecture, nous repensons à ces sentiments. La consolation et la désolation ne sont pas des états spirituels rares : ce sont des sentiments et des humeurs que nous éprouvons en permanence. Nous les écartons souvent de notre conscience en vaquant à nos occupations quotidiennes. Dans la relecture, nous les examinons attentivement. Où était Dieu dans notre journée? Nous le trouvons dans les moments où nous nous sommes sentis heureux, joyeux et en paix. Nous le trouvons également dans les moments d’anxiété et de tristesse, car nous avons besoin de Dieu dans ces moments-là.

Ce que nous faisons et ce que nous pensons est d’une grande importance. Mais nous nous demandons d’abord ce que nous ressentons. C’est là, « dans les profondeurs de notre affectivité », que nous trouvons que l’Esprit Saint nous touche puissamment.

Extrait de A Simple Life-Changing Prayer par Jim Manney (pp. 43-44)

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Tu es l’amour répandu

Seigneur, c’est bon de converser, et je me réjouis de te rencontrer. Permets-moi de commencer par te dire les plus belles choses que je pense de toi. Je connais le beau passage de saint Jean, dans lequel « Dieu est amour » (1 Jean 3:8 ; 16). Mais ton amour ne peut pas être considéré comme étant statique. Il se déverse continuellement, de manière inépuisable et riche. Je remarque que tu utilises toi-même le terme « versé » lors de la Cène. Le Saint-Esprit est souvent décrit comme étant « répandu » sur chacun.

Extrait de I Am Infinitely Loved: A Month of Meditationspar Brian Grogan SJ (P.10)

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Transformer l’échec

Les erreurs permettent d’apprendre et de grandir. Ce sont des occasions pour nous de nous tourner timidement, peut-être, et humblement, définitivement, vers Dieu, à la recherche du pardon ou de la force qu’il nous manque certainement, et qui nous aideront à avancer sur un chemin meilleur. L’une des meilleures lignes du Nouveau Testament traitant de l’échec se trouve dans l’histoire du fils prodigue, ou du Père Miséricordieux, comme on l’appelle de plus en plus. Lorsque le fils rebelle, qui a vraiment commis une erreur, revient vers son père pour lui demander pardon pour ses erreurs, nous lisons ce qui suit sur la réaction du père à l’égard de son fils : « Il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers. »

Comme c’est merveilleux d’avoir un Dieu qui se précipite à notre cou et nous embrasse lorsque nous faisons une erreur et lui demandons pardon ! Et quelle meilleure façon de témoigner sa présence dans le monde que de faire de même pour les autres dans notre vie ?

Extrait de Deeper into The Mess: Praying Through Tough Times de Brendan McManus SJ and Jim Deeds (p.25)

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Comment Ignace de Loyola peut nous aider aujourd’hui

Ignace nous indique des directives pratiques pour nous aider sur la manière d’interpréter nos humeurs afin que nous puissions vivre pleinement la vie, en tirant le meilleur parti des nombreux cadeaux qui nous ont été offerts. Il nous encourage à découvrir qui nous sommes vraiment et ce que nous attendons réellement de la vie. Il veut, selon les mots du poète Walt Whitman, que nous « composions notre chanson ». Ignace, également conscient de tout ce que nous recevons des mains d’un Dieu aimant à travers les circonstances de la vie, nous invite à réfléchir aux manières les plus appropriées pour restituer une partie de ce qui nous a été donné : en soutenant nos compagnons de route sur le chemin de la vie, en particulier ceux qui sont affaiblis par les défis de ce voyage.

Extrait de Pathways to a Decision, with Ignatius of Loyola de Jim Maher SJ (p.8)

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